Article — 8 Min De Lecture

Réduire son impact écologique au quotidien

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Réduire son impact écologique au quotidien

En regardant diverses informations, articles et reportages à votre disposition sur le web ou ailleurs, il vous est arrivé(e) d’imaginer le monde à venir. Et ce n’était visiblement pas joli à voir. Alors, à votre échelle, vous aimeriez participer et être engagé(e) dans un mode de vie visant à préserver la planète. Réduire son impact écologique au quotidien : c’est possible. Et c’est facile. Focus.

réchauffement climatique

Consommer des aliments de saison

Nous ne le rappellerons jamais assez, mais ce point est facilement réalisable dans la mesure où il concerne l’achat de denrées périssables. Peu importe la fréquence à laquelle vous faites vos courses, consommer des aliments de saison diminue déjà grandement votre empreinte environnementale.

Si vous ne vous y connaissez pas spécialement en fruits et légumes, ou que vous connaissez encore moins la saison des navets, nous vous conseillons vivement de consulter cette rubrique issue du site web de Greenpeace qui répertorie tous les aliments en fonction de leur saisonnalité.

Je sais, je vous vois déjà venir : « ça n’a aucun sens de m’interdire de manger des tomates en hiver, il y en a toujours au supermarché ». Alors oui, c’est vrai. Il est cependant intéressant de savoir que la tomate nécessite de la chaleur, du soleil ainsi que beaucoup d’eau pour se développer dans les meilleures conditions possibles.

En hiver, il est donc nécessaire d’importer une quantité de tomates conséquente au sein des pays européens. Le transport, qu’il soit aérien ou maritime, est polluant. Et puis l’exemple de la tomate est déclinable. L’avocat, très tendance depuis une décennie en Occident, est un désastre écologique. Il nécessite une alimentation en eau considérable, et est évidemment importé de loin. Très loin.

Consommer des produits de saison, c’est agir à son échelle pour tenter de réduire cette problématique écologique. Moins vous les consommerez, moins ces derniers seront aussi nombreux dans les supermarchés.

Enfin, manger des aliments de saison, c’est agir en faveur du commerce équitable : si cela est possible, il n’y a rien de tel que de consommer des produits issus de producteurs régionaux. Les fruits et légumes de saison, qui de plus sont produits en France, ne sont pas si chers que cela : cela fera du bien à la planète, à l’économie (dont la vôtre), ainsi qu’à votre santé.

Allez, vous êtes sympas, petit bonus : l’élevage intensif de l’espèce bovine (de beaucoup d’autres aussi) consomme énormément d’eau. Si jamais vous êtes intéressé(e)s, nous avons écrit un article pour vous aider à commencer un régime vegan. Réduire sa consommation de viande, c’est réduire son impact écologique.

Éviter les transports polluants quand cela est possible

Les transports sont responsables de plus de 26% des émissions de dioxyde de carbone (CO2) en Europe. Sans surprise, le transport routier est considéré, à raison, comme étant le moyen de déplacement rapide le plus polluant.

Si possible, en fonction de l’endroit où vous habitez, vous pouvez réduire vos déplacements en voiture afin de privilégier des trajets plus écologiques, à savoir les transports en commun (bus, trains, tramways, métros…).

Si le contact rapproché avec les inconnu(e)s est un frein, vous pouvez tenter d’y aller progressivement, comme prendre le bus une fois par semaine, puis deux, ainsi de suite.

transports en commun

Le vélo reste aussi une excellente alternative de déplacement. En plus d’être 100% écolo, il vous permet de vous maintenir physiquement. « Arriver au travail en sueur, non merci » ok, mais vous savez que vous n’êtes pas obligé(e) de pédaler à la vitesse de la lumière. Bon, c’est vrai que c’est drôle de rouler rapidement et de dépasser les automobilistes coincés dans les bouchons. Mais roulez prudemment quand-même.

Il vous est aussi possible de vous déplacer à pied (si votre lieu de travail est à 55 kilomètres, évitez). C’est une organisation, et cela nécessitera de partir bien plus tôt de votre domicile, mais si jamais vous en avez l’occasion, cela diminuerait considérablement votre impact écologique.

Avant dernier point : le covoiturage permet aussi de réduire son empreinte carbone. Puis vous pouvez vous faire de nouveaux amis par la même occasion, qui sait.

Enfin, sachez que pour les petits déplacements, le vélo, la trottinette électrique ou la marche à pied ne vous apporteront que du positif. Plus de problème de parking. Et la planète vous remerciera de l’aider à lutter contre le réchauffement climatique.

Démarche zéro déchet

Nos déchets sont extrêmement polluants. L’impact environnemental est colossal. Ces derniers sont soit incinérés, soit enfouis au fond d’une décharge. La décomposition de ces matières produit une quantité phénoménale de méthane, un gaz à très fort effet de serre.

La démarche zéro déchet commence dès que vous faites vos courses : utilisation de moins d’emballage, achat d’une gourde isotherme en inox ou en acier inoxydable afin de ne plus acheter de bouteilles d’eau en plastique, etc.

Pensez à réaliser le tri sélectif lorsque vous videz vos poubelles si cela est réalisable. Ces gestes simples sont essentiels pour lutter contre la pollution de manière durable.

Réduire sa consommation énergétique (et pas seulement)

« Ce n’est pas Versailles ici » grognait votre mère tout en éteignant la lumière de la salle de bain que vous aviez omis d’éteindre depuis une heure trente. Eh oui, force est de constater qu’elle avait raison votre maman (comme d’habitude).

La dernière manière d’agir simplement au service de l’écologie, c’est de tout naturellement penser à éteindre les lumières des pièces dans lesquelles vous n’êtes pas.

Cela est aussi valable pour le chauffage : le laisser allumer tandis que votre fenêtre est ouverte est un non-sens total (oui, je sais que vous culpabilisez mais c’est le but et ce n’est pas grave, l’important est de s’en rendre compte et le fait que vous soyez ici montre que vous avez envie de suivre cette démarche bénéfique à l’environnement).

Enfin, et c’est sans doute le meilleur conseil que je puisse vous donner aujourd’hui : diminuez au maximum votre consommation d’eau. Fermez le robinet lorsque vous vous brossez les dents. De même sous la douche lorsque vous utilisez votre savon écologique et que l’eau coule inutilement.

Idem pour la vaisselle lorsque vous frottez les assiettes avec votre éponge et votre super liquide vaisselle écologique fait maison que nous vous avons appris à réaliser facilement dans un article précédent.

Voilà, nous avons fait le tour.

Et vous, avez-vous des conseils pratiques à partager à la communauté afin de l’aider à réduire son impact écologique au quotidien ? Cet article est aussi publié sur nos réseaux sociaux, donnez-nous vos meilleurs conseils en commentaire et nous alimenterons nos prochains contenus avec ces derniers afin d’aider les autres écolos en herbe à agir pour la préservation de la planète !

Allez, bon tri sélectif.

Avec engagement,
M.

En regardant diverses informations, articles et reportages à votre disposition sur le web ou ailleurs, il vous est arrivé(e) d’imaginer le monde à venir. Et ce n’était visiblement pas joli à voir. Alors, à votre échelle, vous aimeriez participer et être engagé(e) dans un mode de vie visant à préserver la planète. Réduire son impact écologique au quotidien : c’est possible. Et c’est facile. Focus.

réchauffement climatique

Consommer des aliments de saison

Nous ne le rappellerons jamais assez, mais ce point est facilement réalisable dans la mesure où il concerne l’achat de denrées périssables. Peu importe la fréquence à laquelle vous faites vos courses, consommer des aliments de saison diminue déjà grandement votre empreinte environnementale.

Si vous ne vous y connaissez pas spécialement en fruits et légumes, ou que vous connaissez encore moins la saison des navets, nous vous conseillons vivement de consulter cette rubrique issue du site web de Greenpeace qui répertorie tous les aliments en fonction de leur saisonnalité.

Je sais, je vous vois déjà venir : « ça n’a aucun sens de m’interdire de manger des tomates en hiver, il y en a toujours au supermarché ». Alors oui, c’est vrai. Il est cependant intéressant de savoir que la tomate nécessite de la chaleur, du soleil ainsi que beaucoup d’eau pour se développer dans les meilleures conditions possibles.

En hiver, il est donc nécessaire d’importer une quantité de tomates conséquente au sein des pays européens. Le transport, qu’il soit aérien ou maritime, est polluant. Et puis l’exemple de la tomate est déclinable. L’avocat, très tendance depuis une décennie en Occident, est un désastre écologique. Il nécessite une alimentation en eau considérable, et est évidemment importé de loin. Très loin.

Consommer des produits de saison, c’est agir à son échelle pour tenter de réduire cette problématique écologique. Moins vous les consommerez, moins ces derniers seront aussi nombreux dans les supermarchés.

Enfin, manger des aliments de saison, c’est agir en faveur du commerce équitable : si cela est possible, il n’y a rien de tel que de consommer des produits issus de producteurs régionaux. Les fruits et légumes de saison, qui de plus sont produits en France, ne sont pas si chers que cela : cela fera du bien à la planète, à l’économie (dont la vôtre), ainsi qu’à votre santé.

Allez, vous êtes sympas, petit bonus : l’élevage intensif de l’espèce bovine (de beaucoup d’autres aussi) consomme énormément d’eau. Si jamais vous êtes intéressé(e)s, nous avons écrit un article pour vous aider à commencer un régime vegan. Réduire sa consommation de viande, c’est réduire son impact écologique.

Éviter les transports polluants quand cela est possible

Les transports sont responsables de plus de 26% des émissions de dioxyde de carbone (CO2) en Europe. Sans surprise, le transport routier est considéré, à raison, comme étant le moyen de déplacement rapide le plus polluant.

Si possible, en fonction de l’endroit où vous habitez, vous pouvez réduire vos déplacements en voiture afin de privilégier des trajets plus écologiques, à savoir les transports en commun (bus, trains, tramways, métros…).

Si le contact rapproché avec les inconnu(e)s est un frein, vous pouvez tenter d’y aller progressivement, comme prendre le bus une fois par semaine, puis deux, ainsi de suite.

transports en commun

Le vélo reste aussi une excellente alternative de déplacement. En plus d’être 100% écolo, il vous permet de vous maintenir physiquement. « Arriver au travail en sueur, non merci » ok, mais vous savez que vous n’êtes pas obligé(e) de pédaler à la vitesse de la lumière. Bon, c’est vrai que c’est drôle de rouler rapidement et de dépasser les automobilistes coincés dans les bouchons. Mais roulez prudemment quand-même.

Il vous est aussi possible de vous déplacer à pied (si votre lieu de travail est à 55 kilomètres, évitez). C’est une organisation, et cela nécessitera de partir bien plus tôt de votre domicile, mais si jamais vous en avez l’occasion, cela diminuerait considérablement votre impact écologique.

Avant dernier point : le covoiturage permet aussi de réduire son empreinte carbone. Puis vous pouvez vous faire de nouveaux amis par la même occasion, qui sait.

Enfin, sachez que pour les petits déplacements, le vélo, la trottinette électrique ou la marche à pied ne vous apporteront que du positif. Plus de problème de parking. Et la planète vous remerciera de l’aider à lutter contre le réchauffement climatique.

Démarche zéro déchet

Nos déchets sont extrêmement polluants. L’impact environnemental est colossal. Ces derniers sont soit incinérés, soit enfouis au fond d’une décharge. La décomposition de ces matières produit une quantité phénoménale de méthane, un gaz à très fort effet de serre.

La démarche zéro déchet commence dès que vous faites vos courses : utilisation de moins d’emballage, achat d’une gourde isotherme en inox ou en acier inoxydable afin de ne plus acheter de bouteilles d’eau en plastique, etc.

Pensez à réaliser le tri sélectif lorsque vous videz vos poubelles si cela est réalisable. Ces gestes simples sont essentiels pour lutter contre la pollution de manière durable.

Réduire sa consommation énergétique (et pas seulement)

« Ce n’est pas Versailles ici » grognait votre mère tout en éteignant la lumière de la salle de bain que vous aviez omis d’éteindre depuis une heure trente. Eh oui, force est de constater qu’elle avait raison votre maman (comme d’habitude).

La dernière manière d’agir simplement au service de l’écologie, c’est de tout naturellement penser à éteindre les lumières des pièces dans lesquelles vous n’êtes pas.

Cela est aussi valable pour le chauffage : le laisser allumer tandis que votre fenêtre est ouverte est un non-sens total (oui, je sais que vous culpabilisez mais c’est le but et ce n’est pas grave, l’important est de s’en rendre compte et le fait que vous soyez ici montre que vous avez envie de suivre cette démarche bénéfique à l’environnement).

Enfin, et c’est sans doute le meilleur conseil que je puisse vous donner aujourd’hui : diminuez au maximum votre consommation d’eau. Fermez le robinet lorsque vous vous brossez les dents. De même sous la douche lorsque vous utilisez votre savon écologique et que l’eau coule inutilement.

Idem pour la vaisselle lorsque vous frottez les assiettes avec votre éponge et votre super liquide vaisselle écologique fait maison que nous vous avons appris à réaliser facilement dans un article précédent.

Voilà, nous avons fait le tour.

Et vous, avez-vous des conseils pratiques à partager à la communauté afin de l’aider à réduire son impact écologique au quotidien ? Cet article est aussi publié sur nos réseaux sociaux, donnez-nous vos meilleurs conseils en commentaire et nous alimenterons nos prochains contenus avec ces derniers afin d’aider les autres écolos en herbe à agir pour la préservation de la planète !

Allez, bon tri sélectif.

Avec engagement,
M.