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Quel est l’impact écologique d’un mail
Tout pollue. C’est par ces doux mots que commencent les hostilités. À l’heure de la dématérialisation libératrice du gouffre écologique que représente le marché du papier, de nouvelles problématiques surviennent lors de cette transition numérique, et vos questions sont légitimes. Quel est l’impact écologique d’un mail ? Nous vous répondons.
Comment un e-mail peut-il polluer ?
Nous sommes à mille lieues de nous douter de l’impact environnemental généré par l’appui d’un simple bouton « Envoyer » grâce à notre souris d’ordinateur. L’empreinte écologique créée est affolante.
Toutes les heures, ce sont plus de 10 milliards d’e-mails qui sont envoyés à travers le globe. Sans même nous en rendre compte, nous en envoyons tout le temps. Que ce soit pour le travail ou à titre personnel, tout le monde communique par ce biais. Les marques, votre famille, vos amis, et surtout vos collègues.
Cette surcharge de consommation d’énergie est dû à tout le système des serveurs informatiques mis en place pour que tout fonctionne à toute heure du jour et de la nuit, 7 jours sur 7. Si vous voulez tout savoir, sachez que les infrastructures mises en place, ou data centers, disposent de milliers de kilomètres de câbles pour que vous puissiez déclarer votre amour à votre destinataire. Oui, cet exemple est nul. Personne ne fait ça. Et si vous le faites, arrêtez tout de suite.
Pour romancer un petit peu le sujet, un e-mail parcourt approximativement 15 000 kilomètres pour arriver sur le smartphone de votre crush, ou sur l’ordinateur de votre boss Catherine. Additionnez à tout ça l’énergie consommée par tous les serveurs de stockage ou de refroidissement pour garder tous ces fils à bonne température. Ce n’est pas très écologique, je vous l’accorde.
Si vous avez envie de faire plus pour la planète, nous vous conseillons de lire notre article visant à limiter son impact écologique au quotidien. Ça devrait vous donner quelques idées pour réduire votre empreinte environnementale.
Quel est l’impact écologique d’un mail : les émissions de CO2
La production de CO2, ou dioxyde de carbone, est une problématique mondiale connue de tous. Les e-mails en produisent, à eux seuls, pas moins de 400 millions de tonnes par an. Et ça ne s’arrête malheureusement pas là. Nous vous parlions précédemment des espaces de stockage. Ces derniers consomment une quantité phénoménale d’énergie. Le problème réside donc dans l’accumulation de mails inutiles dans nos boîtes aux lettres.
Selon une étude menée par ContactLab, en France un internaute reçoit dans sa boîte approximativement 39 courriels par jour. Ce chiffre est faible par rapport au chiffre réel parce qu’il ne prend pas en compte les spams, représentant en moyenne la moitié des mails reçus. Ces messages indésirables, non-ouverts, consomment quand-même. Et lorsque l’on sait que plus de 80% des mails ne sont jamais ouverts, on se dit que l’on crée inutilement tous ces déchets numériques. C’est triste.
Pour continuer sur cette lancée, il est intéressant de savoir que toutes ces données stockées au sein des data centers produisent, à l’année, plus de 200 TWh et génèrent 0,3% des gaz à effet de serre, d’après le site web Nature.
Faisons maintenant un petit tour rapide concernant la pollution émise par toute cette industrie :
Une newsletter, c’est 10 grammes de CO2 généré par envoi ;
L’empreinte carbone du spam équivaut aux émissions annuelles de 3,1 millions de voitures ;
15 000 kilomètres : c’est la distance moyenne parcourue par un simple mail ;
281 milliards. Ce chiffre représente le nombre de mails envoyés tous les jours sur la planète ;
Il y a 10 000 à 50 000 mails stockés inutilement dans une boîte aux lettres numérique ;
Enfin, cette industrie représente au total à elle seule 2% des émissions globales de CO2.
Quel est l’impact écologique d’un mail ? Vous avez votre réponse. Ce simple envoi contribue au changement climatique. Comme vous pouvez le constater, il est grand temps de changer les choses. Heureusement que nous avons aussi des bonnes nouvelles. Rassurez-vous, il existe un moyen de réduire la consommation énergétique émise à votre échelle, et nous verrons ça dans le point qui suit.
Sachez aussi que de nombreuses mesures commencent à être mises en œuvre, et de plus en plus de voix s’élèvent pour limiter l’impact écologique de chacun(e). Tenez, savez-vous quelle est la ville la plus écologique de France ? Ensemble, engageons-nous à diminuer notre empreinte carbone. Focus.
À lire aussi : Comment fabriquer une ruche pour abeilles solitaires
Comment réduire l’empreinte carbone de ses e-mails
Si quelqu’un vous demande « quel est l’impact écologique d’un mail » ? Vous pourrez non seulement lui répondre avec des données chiffrées et faramineuses, mais aussi lui sussurer sensuellement (oui, il ne faut pas que vous ratiez votre coup) les points suivants pour l’aider à réduire son empreinte carbone :
- Favoriser le téléphone (ou le SMS si possible) plutôt que l’envoi de mails ;
- Compresser les images envoyées par le biais des pièces jointes (PJ pour les intimes) ;
- Envoyer un petit lien hypertexte plutôt qu’un document ;
- Se désinscrire de toutes les newsletters que vous n’ouvrez de tout manière jamais ;
- Supprimer vos anciennes adresses mails. Elles contribuent grandement au stockage de ces derniers. Je vous rassure, l’adresse natashalabellegossedu87@hotmail.com ne manquera à personne ;
- Réduire la liste des destinataires de vos mails. Si vous êtes au pôle marketing, inutile d’inclure Paulette, stagiaire de la compta pour lui demander de liker le dernier post Facebook de l’entreprise. Elle ne vous le dira jamais, mais elle en a marre Paulette.
Pour conclure, nous aimerions que vous sachiez que nous écrivons ces lignes sur un ton (parfois, ok mais c’est bienveillant) moralisateur, mais c’est pour votre bien. Non seulement pour le vôtre, mais aussi celui de votre famille, de vos amis, et des générations futures. Ce challenge peut être pris comme un jeu par étape d’accomplissement et de petits objectifs quotidiens. Tout réside dans votre volonté de changer les choses.
Si vous souhaitez participer activement à un changement, même minime, de votre mode de vie, alors nous vous aiderons à franchir le cap. Dans un premier temps, n’hésitez pas à consulter tous nos articles qui s’ancrent entièrement dans une démarche zéro déchet et éco-responsable.
Ensuite, n’hésitez pas non plus à participer à l’agrandissement de cette communauté mireijin qui est la vôtre. Nous relayons tous nos articles sur notre page Facebook. Vous avez d’autres idées pour réduire l’empreinte carbone de vos mails ? Si oui, ou même si non, envoyez-nous un petit commentaire. Nous nous ferons un plaisir de vous répondre !
Allez, bon nettoyage numérique.
Avec bienveillance,
M.
Tout pollue. C’est par ces doux mots que commencent les hostilités. À l’heure de la dématérialisation libératrice du gouffre écologique que représente le marché du papier, de nouvelles problématiques surviennent lors de cette transition numérique, et vos questions sont légitimes. Quel est l’impact écologique d’un mail ? Nous vous répondons.
Comment un e-mail peut-il polluer ?
Nous sommes à mille lieues de nous douter de l’impact environnemental généré par l’appui d’un simple bouton « Envoyer » grâce à notre souris d’ordinateur. L’empreinte écologique créée est affolante.
Toutes les heures, ce sont plus de 10 milliards d’e-mails qui sont envoyés à travers le globe. Sans même nous en rendre compte, nous en envoyons tout le temps. Que ce soit pour le travail ou à titre personnel, tout le monde communique par ce biais. Les marques, votre famille, vos amis, et surtout vos collègues.
Cette surcharge de consommation d’énergie est dû à tout le système des serveurs informatiques mis en place pour que tout fonctionne à toute heure du jour et de la nuit, 7 jours sur 7. Si vous voulez tout savoir, sachez que les infrastructures mises en place, ou data centers, disposent de milliers de kilomètres de câbles pour que vous puissiez déclarer votre amour à votre destinataire. Oui, cet exemple est nul. Personne ne fait ça. Et si vous le faites, arrêtez tout de suite.
Pour romancer un petit peu le sujet, un e-mail parcourt approximativement 15 000 kilomètres pour arriver sur le smartphone de votre crush, ou sur l’ordinateur de votre boss Catherine. Additionnez à tout ça l’énergie consommée par tous les serveurs de stockage ou de refroidissement pour garder tous ces fils à bonne température. Ce n’est pas très écologique, je vous l’accorde.
Si vous avez envie de faire plus pour la planète, nous vous conseillons de lire notre article visant à limiter son impact écologique au quotidien. Ça devrait vous donner quelques idées pour réduire votre empreinte environnementale.
Quel est l’impact écologique d’un mail : les émissions de CO2
La production de CO2, ou dioxyde de carbone, est une problématique mondiale connue de tous. Les e-mails en produisent, à eux seuls, pas moins de 400 millions de tonnes par an. Et ça ne s’arrête malheureusement pas là. Nous vous parlions précédemment des espaces de stockage. Ces derniers consomment une quantité phénoménale d’énergie. Le problème réside donc dans l’accumulation de mails inutiles dans nos boîtes aux lettres.
Selon une étude menée par ContactLab, en France un internaute reçoit dans sa boîte approximativement 39 courriels par jour. Ce chiffre est faible par rapport au chiffre réel parce qu’il ne prend pas en compte les spams, représentant en moyenne la moitié des mails reçus. Ces messages indésirables, non-ouverts, consomment quand-même. Et lorsque l’on sait que plus de 80% des mails ne sont jamais ouverts, on se dit que l’on crée inutilement tous ces déchets numériques. C’est triste.
Pour continuer sur cette lancée, il est intéressant de savoir que toutes ces données stockées au sein des data centers produisent, à l’année, plus de 200 TWh et génèrent 0,3% des gaz à effet de serre, d’après le site web Nature.
Faisons maintenant un petit tour rapide concernant la pollution émise par toute cette industrie :
Une newsletter, c’est 10 grammes de CO2 généré par envoi ;
L’empreinte carbone du spam équivaut aux émissions annuelles de 3,1 millions de voitures ;
15 000 kilomètres : c’est la distance moyenne parcourue par un simple mail ;
281 milliards. Ce chiffre représente le nombre de mails envoyés tous les jours sur la planète ;
Il y a 10 000 à 50 000 mails stockés inutilement dans une boîte aux lettres numérique ;
Enfin, cette industrie représente au total à elle seule 2% des émissions globales de CO2.
Quel est l’impact écologique d’un mail ? Vous avez votre réponse. Ce simple envoi contribue au changement climatique. Comme vous pouvez le constater, il est grand temps de changer les choses. Heureusement que nous avons aussi des bonnes nouvelles. Rassurez-vous, il existe un moyen de réduire la consommation énergétique émise à votre échelle, et nous verrons ça dans le point qui suit.
Sachez aussi que de nombreuses mesures commencent à être mises en œuvre, et de plus en plus de voix s’élèvent pour limiter l’impact écologique de chacun(e). Tenez, savez-vous quelle est la ville la plus écologique de France ? Ensemble, engageons-nous à diminuer notre empreinte carbone. Focus.
À lire aussi : Comment fabriquer une ruche pour abeilles solitaires
Comment réduire l’empreinte carbone de ses e-mails
Si quelqu’un vous demande « quel est l’impact écologique d’un mail » ? Vous pourrez non seulement lui répondre avec des données chiffrées et faramineuses, mais aussi lui sussurer sensuellement (oui, il ne faut pas que vous ratiez votre coup) les points suivants pour l’aider à réduire son empreinte carbone :
- Favoriser le téléphone (ou le SMS si possible) plutôt que l’envoi de mails ;
- Compresser les images envoyées par le biais des pièces jointes (PJ pour les intimes) ;
- Envoyer un petit lien hypertexte plutôt qu’un document ;
- Se désinscrire de toutes les newsletters que vous n’ouvrez de tout manière jamais ;
- Supprimer vos anciennes adresses mails. Elles contribuent grandement au stockage de ces derniers. Je vous rassure, l’adresse natashalabellegossedu87@hotmail.com ne manquera à personne ;
- Réduire la liste des destinataires de vos mails. Si vous êtes au pôle marketing, inutile d’inclure Paulette, stagiaire de la compta pour lui demander de liker le dernier post Facebook de l’entreprise. Elle ne vous le dira jamais, mais elle en a marre Paulette.
Pour conclure, nous aimerions que vous sachiez que nous écrivons ces lignes sur un ton (parfois, ok mais c’est bienveillant) moralisateur, mais c’est pour votre bien. Non seulement pour le vôtre, mais aussi celui de votre famille, de vos amis, et des générations futures. Ce challenge peut être pris comme un jeu par étape d’accomplissement et de petits objectifs quotidiens. Tout réside dans votre volonté de changer les choses.
Si vous souhaitez participer activement à un changement, même minime, de votre mode de vie, alors nous vous aiderons à franchir le cap. Dans un premier temps, n’hésitez pas à consulter tous nos articles qui s’ancrent entièrement dans une démarche zéro déchet et éco-responsable.
Ensuite, n’hésitez pas non plus à participer à l’agrandissement de cette communauté mireijin qui est la vôtre. Nous relayons tous nos articles sur notre page Facebook. Vous avez d’autres idées pour réduire l’empreinte carbone de vos mails ? Si oui, ou même si non, envoyez-nous un petit commentaire. Nous nous ferons un plaisir de vous répondre !
Allez, bon nettoyage numérique.
Avec bienveillance,
M.